MATIERE-CHAIR (2018)

Le nylon s’étire et se pose sur la chair tel une seconde peau qui laisse apparaître le corps qui le porte. Il prend les formes de ce qui l’habite. Tel la chair, périssable et soumise au temps qui passe, il est en constante mutation. L’être humain, soumis à sa propre chair, est un être fini, abject, vulgaire, mais sensible.

Libéré de sa conscience et des représentations du corps en termes de beauté, d’identité et de pouvoir, reste la chair, à la fois sujet et objet.